J'ai adoré !Cette édition 2015 du triathlon de Taden m'a permise de revivre des sensations que je n'avais plus vécu intensément depuis le 12 septembre 2014 et le semi-Marathon de Rennes : le plaisir d'être en course, la satisfaction d'atteindre des objectifs, la fierté d'atteindre ses objectifs.
Cette journée, organisée de très belle manière (merci !
) était du pur bonheur.
Le détail des temps n'a pas encore été publié mais je vais essayer de vous faire vivre ma course.
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7h30. Le réveil sonne. Assez tard, l'avantage d'avoir un tri "à la maison". Petit déjeuner frugal pour ne pas provoquer de problèmes digestifs puis chargement de la voiture : direction Taden. La forme a l'air là, la fraîcheur pas exceptionnelle mais correcte, et surtout l'envie de bien faire.
8h30. Plongeon dans l'ambiance du triathlon. Avec le sourire ! La journée s'annonce excellente, avec du soleil et plein de triathlètes heureux d'être là, de se retrouver dans le parc à vélo, ravis de nager en milieu naturel, de rouler à la campagne, et de courir au soleil. Je prends des nouvelles des potes que je croise : toute la Team Lecas est là avec un Simon qui a envie d'en découdre, Baptiste a l'air d'attaque, Gilles est serein, Julien alias la machine est prêt à tout déchiqueter. Les gars des autres clubs répondent présents aussi : la jeune garde Cessonaise est là, Pol Le Gurun veut surfer sur sa belle forme du moment et ses progrès en natation, les inévitables Rennais se positionnent en favoris. Tout le monde récupère son dossard, dépose ses affaires dans le deuxième parc, et descend à son rythme vers la Rance.
9h20. Déjà dans le parc, pourtant bien vide à cette heure là. Quand tout est en place, je pars avec Simon et Bruno faire un petit footing d'échauffement, quelques accélérations, avant d'enfiler la combi et de mettre en route les muscles qui font nous aider à parcourir 750 mètres dans l'eau.
9h50. Briefing ! Tout le monde se rassemble vers la cale puis assiste au départ des féminines, 5 minutes avec les garçons et les relais.
DEPART. GO GO GO ! Le départ est donné, et la meute de triathlètes se lance vers les deux bouées qui flottent, au loin. Ça donne des coups, ça se fraye un chemin, bref on est partis pour une grosse heure de "triple-effort". Personnellement, je trouve immédiatement un bon rythme, qui me permet de rester au contact de ceux qui formeront progressivement le groupe de tête. Cependant, je foire un peu mon orientation et je me déporte beaucoup vers la droite. Je finis par nager tout seul en m'étant rajouté une distance non négligeable. Mais bon, j'ai jamais autant apprécié une natation ! Vraiment au top ! L'eau est parfaite, ni trop chaude ni trop froide, je pense avoir un tempo intéressant, conforme à ma stratégie qui était de gérer la natation pour accélérer après. Bref je me retrouve rapidement aux bouées, que je contourne pour aborder le retour. Tout se passe bien, je profite du moment tout en me concentrant pour nager efficacement.
TRANSITION - ACTE I. Mes yeux repèrent alors le tapis bleu, bien avant que mes doigts ne rentrent en contact avec les cailloux de la cale. Souvent, je galère vraiment dans les quelques secondes qui suivent la sortie de l'eau, mais là, nickel, rien à dire, pas de tête qui tourne ni d'équilibre vacillant. Je me précipite vers mon bike. Je suis assez content de la façon dont j'ai effectué cette transition, sans accroc. Enlever la combi n'a été qu'une formalité, tout comme enfiler casque et dossard. J'avais opté pour l'option "Chaussures par terre dans le parc, tu cours avec" et je n'en suis pas déçu. Mais hop, pas le temps d'y penser que c'est parti pour 15km de selle.
VELO. Ça monte d'entrée, pas des pourcentages de malade mais suffisants pour mettre les triathlètes qui sortent de l'eau en difficulté pour trouver leur rythme, leur cadence. Je mets bien 5 kilomètres avant de me sentir bien et de me faire plaisir, notamment dans les portions rapides et dans les longs plats (mais malheureusement si peu nombreux !
). C'était très agréable de recevoir les encouragements de tous les bénévoles qui assuraient la sécurité du parcours, un grand merci ! Je rejoins plusieurs filles parties plus tôt, et même quelques garçons ce qui est assez rare pour moi en vélo !
Quelques coups d'œil au compteur me montrent que je fais baisser la moyenne quand je suis sous 32 à l'heure, pas énorme mais déjà bien mieux que l'an dernier. Gilles me reprend dans les faux plats montants qui nous ramène vers La Hisse, avec un gros braquet, peu de fréquence et une belle position : ça file. Je parviens à le garder en point de mire et on attaque le long plat après le passage à niveau, vers Taden. C'est au bout de celui-ci, après le petit virage à gauche, qu'un athlète international me reprend : Julien. Là je prends un coup sur la cafetière... Mais je me ressaisie et on rentre dans le parc à quelques secondes l'un de l'autre.
TRANSITION - ACTE II. Là, aussi, ça se passe bien. Descente du vélo, ok. Retirer le casque, ok. Mettre les chaussures, ok. On est partis pour 5 bornes !
COURSE A PIED. J'ai Julien et Gilles en point de mire. Je me cale sur un rythme de 4' au kilo, pour me mettre dedans et pas éclater. Je reprends Julien en bas de l'asile du pêcheur et on attaque ensemble les bords de Rance. Je cherche activement la "sixième vitesse", car j'ai l'impression de courir pas trop mal mais je sais que je peux aller plus vite. Cependant, on arrive à la cale sur un tempo qui avoisine plus les 4'07 au kilo (merci la montre Garmin !) et avec Gilles en point de mire. Lors du trajet vers le demi-tour, on croise les triathlètes les plus rapides parmi lesquels Baptiste (6ème) et Simon (8ème). Les checks s'enchaînent, c'était vraiment un moment sympa ! Au demi-tour, je vois que Julien s'est bien accroché et qu'il est pas loin le salaud... Il ne refera son retard que sur le bas de la bosse, avant de me déposer dans la partie la plus raide et de boucler son triathlon avec un dizaine de secondes d'avance. 5 kilomètres bouclés en 20'44 avec une côte pas évidente du tout.
RESULTATS. 25ème place au scratch, 4ème junior (derrière plus costaud : Le Gurun, Gaudaire, Keranterff), et 1h04'10 (soit plus de 4 minutes de mieux qu'en 2014 : 1h08'52). Contrat rempli et plaisir assuré, génial !
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